Entrer le marché immobilier en tant qu'acheteur peut être une expérience passionnante. Même si vous n'en êtes pas à votre premier achat, vous n'êtes pas à l'abri de faire certaines erreurs qui pourraient vous faire débourser plus que le montant nécessaire, passer à côté d'une occasion rare ou acheter un bien qui ne ressemblent pas du tout à ce que vous pensiez acquérir.

Afin d'éviter tout faux pas, l' « Ontario Real Estate Association (OREA) » (Association des Chambres immobilières de l'Ontario) a listé les 5 plus courantes omissions faites par des gens, lors de l'achat d'une propriété.

  1. Ne pas savoir combien vous pouvez réellement dépenser

    Le fait de ne pas connaître ce montant est chose courante pour beaucoup de personnes. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a mis en place un calculateur « Ai-je les moyens d'accéder à la propriété? », qui vous guide pas à pas pour :

    • évaluer vos dépenses actuelles
    • évaluer vos moyens
    • déterminer le prix maximal que vous pouvez payer pour une habitation

    Une fois que vous connaîtrez le montant de vos moyens et du prêt hypothécaire nécessaire, le calculateur des versements hypothécaires (disponible en anglais) peut vous aider pour estimer :

    • les paiements que vous devrez faire en fonction de la fréquence de versement choisie,
    • le montant des intérêts, et
    • lorsque votre prêt sera remboursé.

    N'oubliez surtout pas qu'acheter une maison ne se limite pas qu'à parler du prix d'achat. L' « Ontario Real Estate Association (OREA) » (Association des Chambres immobilières de l'Ontario) rappellent aux acheteurs qu'ils devront mettre de l'argent de côté pour la taxe sur les transferts fonciers, les frais de clôture, l'inspection de la maison, le déménagement et pour toutes les dépenses imprévues, car tout cela fait partie de votre budget.
  2. Ne pas se faire préapprouver pour un prêt

    Patricia Verge, membre de la commission de l' « Ontario Real Estate Association » (OREA), indique que « beaucoup de vendeurs de propriété demanderont à un acheteur potentiel d'être pré-approuvé. En cas d'offres concurrentes sur la maison de vos rêves, la pré-approbation vous donnera l'avantage. »

    Une « pré-approbation » signifie qu'un prêteur hypothécaire a étudié vos finances et a déterminé le montant de l'hypothèque qui sera à la hauteur de vos moyens. Bien que cela ne garantisse pas l'approbation de l'hypothèque, la confirmation du prêteur (une attestation vous sera remise) indique au vendeur que vous serez certainement en mesure d'avoir l'argent nécessaire pour acheter la propriété.

  3. Ne pas savoir ce que vous voulez acheter

    Il est important de savoir ce que vous recherchez dans une maison. Cependant, gardez à l'esprit que cela ne s'arrête pas à ce qui se trouve derrière les murs. En général, les gens connaissent le nombre de chambres et de salles de bain souhaité, mais ils oublient de se poser les questions importantes suivantes :

    • Y a-t-il des écoles, des magasins d'alimentation et des banques proches de la maison?
    • Est-il facile de se rendre au travail?
    • Quelle est la taille nécessaire de la cour arrière?
    • Qu'est-ce qui est le plus important dans un « voisinage »?

    L' « Ontario Real Estate Association » (OREA) conseille de faire la liste des besoins, des souhaits et des choses incontournables en vous inspirant de votre vie quotidienne et de ce que vous attendez de votre maison, mais aussi de son emplacement, dans le but de vivre comme vous le prévoyez.
  4. Ne compter que sur l'inspecteur de bâtiment du vendeur

    Faire inspecter la maison par un inspecteur autre que celui du vendeur (s'ils en ont un), est quelque chose qui n'est pas toujours fait selon l' « Ontario Real Estate Association » (OREA). « Assurez-vous que votre offre inclut une inspection complète de la maison, faite par un inspecteur de bâtiment qualifié et agréé. Investir une centaine de dollars pourrait à la fin vous faire économiser » déclare Phil Dorner, membre de la commission de l' « Ontario Real Estate Association » (OREA).

    Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), le rôle de l'inspecteur de bâtiment est de vous informer quant à l'état de la propriété, en vous faisant part des choses ne fonctionnant pas correctement, ayant besoin d'être changées, qui ne sont pas sécuritaires, mais aussi des réparations qui pourraient être nécessaires. Il pourrait même vous indiquer s'il y a eu des problèmes dans le passé.

  5. Laisser les émotions entraver les négociations

    Bien trop souvent, lorsqu'une personne pense avoir trouvé la maison de ses rêves, les sentiments générés nuisent à la prise de décision et aux négociations.

    Essayez donc de contrôler vos émotions pour éviter de faire quelque chose qui pourrait faire mal à votre portemonnaie (telle la non-inspection de la propriété) ou vous entraîner dans une guerre d'enchère qui ne serait pas à la hauteur de vos moyens.

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