C'est ce que révèle le nouvel indice TomTom de la congestion routière au Canada.
Si vous croyez que les embouteillages s'aggravent dans les villes, vous avez raison confirme le site spécialisé TOMTOM . Les automobilistes canadiens ont passé en moyenne 2 heures de plus dans le trafic cette année que l'an dernier.
Le site TomTom a récemment publié son 5e indice annuel de circulation, un indice basé sur les données GPS recueillies dans plus de 200 villes à travers le monde avec pour objectif de mesurer la congestion routière dans les villes. Bien que l'état de la circulation soit beaucoup plus sérieux dans des villes comme Istanbul, Mexico et Rio de Janeiro, la circulation se dégrade lentement mais sûrement dans les villes canadiennes.
- Le prix de l'essence influence-t-il l'utilisation de l'automobile dans nos villes? KANETIX.ca a posé la question aux Canadiens dans le cadre d'une récente enquête. Voyez ce qu'ils ont répondu.
Niveau de congestion
Le niveau de congestion est un concept qui s'explique aisément par l'exemple. Prenons par exemple la ville de Vancouver qui a un niveau de congestion de 35 %, ceci signifie qu'un automobiliste prend 35 % plus de temps à se déplacer dans cette ville qu'il ne le ferait sans les embouteillages.
Semaine de travail traditionnelle et la congestion routière
L'Indice suggère donc que la congestion s'aggrave dans les villes. Les données montrent que les conditions de circulations se détériorent dans cinq des sept villes canadiennes évaluées. Le taux de congestion moyen est de 27 % au Canada, ce qui représente une augmentation de 2 % par rapport à l'an dernier. Cependant, si on examine attentivement la situation à l'heure de pointe de fin de journée, on remarque que le taux de congestion grimpe alors à 57 %.
Les données de TomTom suggèrent que la plus forte congestion est en partie causée par la notion de semaine de travail traditionnelle à horaires fixes, ce qui fait en sorte qu'un grand nombre d'automobilistes se retrouvent en même temps, sur les routes pour se rendre au travail. Ces données suggèrent que la congestion pourrait diminuer si les travailleurs pouvaient effectuer leur tâche à distance ou en fonction d'horaires variables.
Le coût de cette augmentation d'embouteillages
En 2014, le banlieusard canadien moyen a perdu 79 heures en raison de la congestion routière, un nombre qui grimpe à 84 heures dans des villes de Toronto, Montréal et Vancouver. Ce phénomène coûte aux Canadiens bien davantage que le simple temps perdu. Le coût annuel des embouteillages est évalué à plus de 11 milliards de dollars pour la seule ville de Toronto, comme le suggère un article paru dans le site CandianBusiness.com.
La congestion est un problème qui affecte beaucoup de monde puisqu'elle est en forte croissance partout dans le monde. Il faut par ailleurs être rassuré sur une chose, les problèmes de circulation ne font pas augmenter les primes d'assurance automobile. Le coût de l'assurance automobile est établi en fonction des distances parcourues et non en fonction du temps qu'il faut pour se rendre à destination.
Et, si la congestion vous incitait à repenser vos modes de déplacement et que vous arriviez à éliminer complètement les déplacements dans le trafic, vous pourriez économiser jusqu'à 10 % sur vos primes d'assurance. Dans ce contexte, l'usage du transport en commun pour le travail semble avoir de bons côtés.